Publié dans Culture

« Memoria : récits d'une autre Histoire » - Une exposition réunissant 22 artistes féminins internationaux

Publié le mercredi, 03 avril 2024

Une grande manifestation s’installe  dans les locaux de la Fondation H. Après le succès retentissant de l'exposition inaugurale "Bientôt je vous tisse tous", rendant hommage à Madame Zo, qui a rassemblé plus de 100 000 visiteurs de diverses origines durant la période de son exposition de dix mois, 22 artistes, toutes des femmes, exposeront leurs œuvres à travers l’événement « Memoria : récits d'une autre Histoire ». Elles sont  14 artistes étrangères à participer à la manifestation à l’instar de Joana Choumali, Dalila Dalléas Bouzar, Justine Gaga, Enam Gbewonyo, Georgina Maxim, Tuli Mekondjo, Marie-Claire Messouma Manlanbien, Myriam Mihindou, Josèfa Ntjam, Gosette Lubondo, Barbara Portailler, Selly Raby Kane, Na Chainkua Reindorf, Mary Sibande, et Charlotte Yonga.

En outre, l’exposition laissera  évidemment la part belle aux talents malagasy avec des artistes de renom comme Joey Aresoa, Richiany Ratovo, Olivia Bourgois, Vonjiniaina Ratovonirina, Miora Rajaonary  ou encore Carine Ratovonarivo. Notons que « Memoria : récits d’une autre Histoire » est née en 2021, en France, à Bordeaux. Elle a traversé de nombreux pays africains, notamment  à Abidjan au Musée des cultures contemporaines, et au Musée National du Cameroun avant d’atterrir en terre malagasy. Sous la direction des commissaires Nadine Hounkpatin et Céline Seror, l’exposition est une présentation artistique immersive qui souligne l’importance de la création africaine et de sa diaspora. Dans une approche artistique culturelle et historique, l’exposition défend les mémoires obstruées, les récits annihilés ou mutilés. A travers les expressions artistiques de 22 acteurs contemporains, « Memoria : récits d’une autre Histoire » stimule la mémoire collective, révélant les non-dits et levant le voile sur l’héritage culturel et historique du continent. Les visiteurs auront l’occasion d’explorer les œuvres expressives présentées et d’analyser les créations qui révèlent avec une profondeur sans pareille l’ambition de délocaliser les frontières de l’art, de « rassembler les ailleurs » et de mettre en lumière la pluralité de nos histoires individuelles et collectives. C’est ainsi que les visiteurs pourront découvrir des photographies, peintures, installations, vidéos, sculptures ou textiles. « Memoria : récits d’une autre Histoire », sera ouverte au public, dans les locaux de la Fondation H, à partir de ce jour d’avril jusqu’ en 28 février 2025. Ce nombre d’artistes fait de cette exposition, l’une des plus grandes expositions collectives d’art contemporain depuis ces dernières années. Si jamais vous avez la chance de passer du côté du quartier d’Ambatomena, il ne vous reste plus qu’à aller faire un tour à la Fondation H pour vous faire votre propre avis.

 

Si.R

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Editorial

  • Vouée à l’échec ?
    Le pays est en plein chantier d’élaboration d’une nouvelle Stratégie nationale pour la lutte contre la corruption (et l’impunité), la SNLCC. Celle qui est en vigueur arrivera à son terme à la fin de l’année en cours après dix ans de mise en œuvre dans la bataille contre cette « ennemie » apparemment imbattable. Mise en selle en 2014, la SNLCC actuelle finira sa course incessamment. Mi-figue, mi-raisin, le bilan de la décennie de la Stratégie nationale de lutte contre la corruption balance entre un échec et une réussite. Le Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) se trouve dans l’embarras pour traduire la situation exacte. Sahondra Rabenarivo, la présidente du CSI, déplore plus d’une fois l’existence de certains facteurs de blocage dans le processus normal de la lutte contre la corruption. Il existe un dysfonctionnement perçu comme un frein au bon déroulement du système de lutte contre la corruption.

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